Bio

Une enfance qui commence à Paris au début des années 70. Puis une guitare offerte pour mes dix ans et qui restera au fond de sa housse huit ans de plus avant ouverture.

Ensuite l’envie de musique prend doucement sa place, par le biais de la six-cordes essentiellement et du clavier aussi (ah ses premiers pianotages douteux sur le vieux Farfisa trouvé au milieu des poubelles devant la maison des parents ,). 

Quasiment dès le début et sans faire montre d’un talent exceptionnel d’instrumentiste, le chemin de la composition, ou plutôt, disons plus humblement, du ‘faisage de chansons’ se fait jour.

On peut y voir une forme d’habileté mais en fait il me paraît beaucoup plus simple, évident et rigolo de pouvoir écrire ses propres chansons plutôt que de mal reprendre celles des autres. Et l’exercice évite du reste toute forme de comparaison : )

La suite m’enseignera que le chisme compos/reprises ne perdurera pas et au fil des années nombre de covers (très souvent de Prince, mais pas que) viendront s’agréger à un nombre exponentiel de compositions que j’agence et organise naturellement dans mon esprit sous formes ‘d’albums’ en y tenant la plupart du temps tous les instruments et autres parties vocales du mieux que je peux. Chaque chanson véhicule sa propre histoire et forcément un bout de la mienne. Entre parchemin et photomaton funky.

Pour mille raisons tenant notamment à mon cheminement personnel (qui ne s’organise pas professionnellement autour de la musique) et à plein d’autres limitations techniques (maîtrise acceptable des techniques d’enregistrement, de mixage, de mastering etc), beaucoup de compos ne seront jamais enregistrées au moment de leur conception, tandis que de nombreuses autres le seront quand même dans cette temporalité (la moitié disons). Conséquence : une time-line discographique difficilement compréhensible : ). Mais en même temps on s’en fout un peu.

 Et puis il y a toutes ces bribes de chansons qui sont toujours là dans un coin de ma tête ou enregistrées quelque part au fond du téléphone sous forme de brouillon à parfaire, sans compter leurs petites soeurs à venir. Ça occupe bien.

Musicalement (voir la section Sons et ses quatorze albums inédits), c’est assez vaste, même si souvent les univers sonores se retrouvent. Du groove, du funky, de la bossa, du swing, du jazzy pour l’essentiel. Et une écriture presque toujours naturellement en français.

Ma plume la plupart du temps et parfois celles des copains, ou les deux qui se mèlent.

Et puis dans ma longue ‘non carrière’ (racontée donc ici-même dans cette ‘non-bio’) parsemée d’une multitude de chansons presque toutes inédites, il y a aussi quelques mini scènes. D’abord à Paris et à présent à Marseille, depuis 2004.

En toutes époques et à chaque fois que cela a été (ou est) possible, c’est toujours chouette de pouvoir présenter et partager sur une de nos scènes de poche la version live et funkysante du répertoire maison ou de pouvoir parfois rendre hommage le moins mal possible à Mr Prince, idole de ma jeunesse et de toutes les décénnies qui s’en sont suivies.

Et tout ça fait LECHANTDUYACE !